Témoignage personnel livré par une personne souffrant d’eczéma sévère

(EN) Kyle souffre d’eczéma modéré ou sévère couvrant presque tout son corps depuis qu’il est bébé. Il a tout au long de sa vie vécu avec de l’inconfort, une douleur invalidante et à stigmatisation sociale. Aujourd’hui, en tant que jeune adulte, il parle de son expérience pour en aider d’autres qui vivent la même chose et sensibiliser aux répercussions de cette maladie.

« Lorsque j’ai commencé le secondaire, mon eczéma s’est aggravé à cause du stress et de l’uniforme en polyester que je devais porter. Mes professeurs ne semblaient pas comprendre ce qui se passait. Selon eux, je devais m’en remettre, parce que ce n’était qu’une éruption cutanée. Mais je n’y arrivais pas. C’était bien plus que cela », confie Kyle.

L’eczéma, dont la forme la plus courante est la dermatite atopique, se caractérise par une inflammation de la peau qui provoque des éruptions cutanées accompagnées de démangeaisons intenses. La peau peut craquer, suinter et saigner, et le sommeil en est souvent perturbé. Dans le cas de Kyle, les poussées d’eczéma étaient très intenses. « Je ne pouvais pas me concentrer à cause du manque de sommeil et des démangeaisons constantes », affirme Kyle. Il a essayé de suivre ses cours à la maison, mais il se sentait trop isolé.

« J’ai été témoin du combat de mon fils contre l’eczéma et j’ai pu constater de mes propres yeux les ravages émotionnels et physiques que cette maladie peut causer », déclare Jenn, la mère de Kyle. Désespérée de trouver une solution, elle a assisté à un événement organisé par la Société canadienne de l’eczéma (SCE) lorsque Kyle était à l’école secondaire. « J’ai soudainement ressenti un soulagement, parce que j’avais une grande famille, réunissant des gens du monde entier, qui savait exactement ce que je vivais », indique Jenn.

Aujourd’hui, Kyle possède un diplôme d’études secondaires, fréquente l’université et occupe un emploi. « Je n’aurais jamais pensé pouvoir faire tout cela », dit-il.

Kyle est maintenant bénévole pour la SCE. « Je raconte mon histoire, parce que je veux que les autres personnes qui souffrent d’eczéma réalisent qu’elles ne sont pas seules. Je veux également contribuer à briser la stigmatisation et plaider en faveur de meilleurs soins et traitements », explique-t-il.

Pour en savoir plus sur cette affection et ses options de traitement, consultez le site eczemahelp.ca/fr.